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LE COEUR SINON RIEN

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L'avis des lecteurs :

Le 4 octobre 2019

Une œuvre inspirante et authentique, vibrante de sincérité et de bienveillance, vers une renaissances, animée d’une courageuse volonté de métamorphose spirituelle, vers une conscience supérieure et une paix intérieure.   Joan.

Le 30 octobre 2019

Un livre que l'on ouvre et que l'on ne lache plus.Captivant, suprenant. On se laisser porter et surprendre jusque la révélation finale.   Cathy.

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LE COEUR SINON RIEN 

CHAPITRE 5

LA COLÈRE, l’EGO, LE MENTAL


     Plus les jours passaient, plus je m’investissais assidûment dans les préceptes que j’essayais d’intégrer désormais dans ma vie. Mon premier objectif, en finir avec la colère, apprendre à la dépister, l’observer, la comprendre, l’analyser, l’apprivoiser. Car aujourd’hui, juste pour aujourd’hui, je me libère de toute colère.
     Mon objectif ne se limitait pas à la colère qui peut naître dans l’instant, mais aussi aux colères liées au passé dissimulées par mon subconscient ou déguisées et interprétées par mon ego. La colère est un véritable poison, dont les tensions s’enregistrent aux niveaux énergétique et physique. Émile Pinel, mathématicien dont les travaux sont repris par Jacqueline Bousquet, a bien résumé cela :

« Nous sommes le résultat de nos pensées passées non adaptées au présent ! ».
     C’est ainsi que germent certaines maladies. Comme mon glaucome qui, j’en suis sûre, a trouvé une part de ses origines dans mes colères refoulées, mais ceci reste ma vérité, me permettant ainsi d’accepter l’idée d’avoir, pendant des années, accumulé de la colère sans en prendre conscience. Ce qui ne fait pas pour autant de moi quelqu’un de colérique. Bien qu’il me soit déjà ar-rivé d’exploser de colère, poussée aux limites de ma patience, mais cela reste exceptionnel. Contrairement à la colère que nous gardons en nous, celle-ci est plus saine, car une fois passée, exprimée, elle ne stagne plus à l’intérieur de nous. Nous avons pour habitude de penser : « Il ou elle m’a mis en colère. », « Il ou elle a le don de me mettre en colère ». Nous rejetons systématiquement la faute sur l’autre qui nous apparaît être à l’origine de ce que nous ressentons de cette colère. Elle devient le sujet de conflits dans nos rapports à l’autre. Mais la réalité est bien plus sympa! Finalement, l’autre est dans une réalité qui est la sienne, avec une autre version du monde, avec des pensées et une compréhension forcément en adéquation avec son expérience de vie, et de ce fait, ses propres souffrances. Celui qui nous paraît être le responsable de notre état n’est finalement que le déclencheur, parfois sans vouloir forcément interagir avec cette part de nous blessée. Quand bien même il en aurait conscience, cette colère est bien la nôtre puisqu’elle vit en nous. Elle dépend uniquement de nous, de nos propres perceptions et interprétations relatives à notre propre vision du monde, donc de ce que nous en faisons. Notre inter-locuteur devient le miroir dans lequel nous nous re-gardons. Soyons reconnaissants envers celui qui nous permet cette prise de conscience, car c’est une chance à saisir pour partir à sa rencontre et s’en défaire. 
Dans un premier temps, je me forçais à être attentive aux signes extérieurs de colère visibles dans mon entourage, et tentais de deviner l’origine de leur colère. C’était devenu un jeu, je restais attentive surtout à mes propres réactions. Pour tout vous dire, je commençais cet apprentissage au volant de ma voiture, décidée à remplacer mes vociférations habituelles par des sourires, et autres mimiques gracieuses : exercice fasti-dieux lorsque l’on me refusait la priorité ou que l’on me forçait à accélérer, en se rapprochant de l’arrière de mon véhicule, ce qui déjà me demandait des efforts pour être présente dans ma conduite. Cela transforma rapidement mes relations avec les autres conducteurs, qui souvent me renvoyaient un sourire à la place du traditionnel « conasse ». Je passais rapidement à des situations plus difficiles dans lesquelles j’étais impliquée dans des échanges avec mes interlocuteurs dans tout mon quotidien. Je pistais ainsi les éventuelles montées d’énergies de colère en moi, et j’essayais d’en trouver l’origine. Je décidais de ne pas lutter contre, mais d’accepter cet état sans jugement, sans culpabilité en cajolant mon ego, afin qu’il passe le relais à mon subconscient qui, lui, fera sa part de travail en traitant l’information au fil du temps et finira par ne plus exister, tout simplement.
     Ce pauvre ego avec lequel nous devons trouver un compromis en le laissant vivre, sans chercher à le tuer, comme certains enseignements « spirituels » l’indiquent. Il fait partie de l’humain dans ce monde. Il est cette part de nous qui pense être celle qui pense, c’est là, la subtilité qu’il est important de comprendre à un moment de notre vie et cela se produit généralement lorsque nous empruntons un chemin spirituel.
     L’ego se développe justement dans les premières années de l’enfance, où il est en grande partie maltraité par l’éducation parentale qui joue à lui donner des valeurs tournées souvent vers l’extérieur, vers lesquelles il commence à s’identifier. Nous ne pouvons exister sans lui ! Il nous permet justement de nous situer en tant qu’humain et aide à notre survie. Il faut donc, en douceur, lui apprendre à ne pas tout diriger. Pour cela, nous devons prendre en considération l’aide du mental, la pensée, cette partie de nous avec laquelle nous réfléchissons, nous analysons, qui justement nous permet d’apporter toutes les modifications nécessaires à tout changement, qu’il soit physique, mental, ou énergétique.
     Plus concrètement, voici comment je procédais intérieurement. Je vous expliquais plus haut volontairement certains épisodes cruciaux de ma vie, afin que vous puissiez comprendre toutes les colères que je n’ai pas su gérer, parce que je ne le pouvais pas du haut de mes quatorze ans. Ma mère, mon père, mes meilleures amies. Comment se nettoyer de toutes ces colères ?
     Je prenais en compte le fait que ces acteurs avaient agi parce qu’ils étaient soit égoïstes, inconscients du mal qu’engendraient leurs actes, soit en souffrance, ce qui les poussait à être méchants, violents, etc. De façon compulsive, totalement incapables de réfléchir dans le feu de l’action. Dans tous les cas, j’ai souffert et cela s’est transformé en colère qui, elle, a pris forme au travers de mes observations et de mon interprétation, en clair, du jugement que je portais en fonction des valeurs manichéennes que j’avais reçues, le bien, le mal.

     La colère est sournoise, ne prévient pas, elle peut venir spontanément, et s’installer inconsciemment là où d’autres colères viendront la rejoindre. Mais voilà, éradiquer la colère ne se fait sans prendre en considération d’autres mauvaises habitudes. Il est préférable d’apprendre à ne plus juger, donc oublions la notion de bien et de mal, de la dualité, plaçons-nous au point zéro, avec une attention plus objective. Tentons l’acceptation de ce qui se présente quand il surgit. Acceptons avec tendresse ce que nous ressentons, pour mieux accepter ce que nous sommes, pour mieux nous aimer et passer à l’étape suivante. Ne plus nous juger fautifs d’être porteurs de cette colère. C’est ainsi que nous pouvons l’étudier au fil du temps d’un peu plus près. En clair, nous apprenons de nos souffrances comme de nos erreurs. Nous sommes présents sur Terre pour cette raison : vivre l’expérience de nos émotions. Il est possible que nous soyons porteurs de colère sans en connaître la raison ni l’origine. Même principe, pas de jugement et acceptation de ce que nous sommes, vigilance lorsque les situations ou le risque de la voir surgir se présentent. Il est possible que cette colère soit transgénérationnelle, qu’elle provienne également de nos vies passées. Plusieurs solu-tions s’offrent à nous si nous n’y parvenons pas, une psychothérapie, l’hypnose, des soins énergétiques, un accompagnement spirituel, etc. Ou tout simplement le miracle qu’offre l’ouverture du coeur qui finira par modifier en nous cet état et qui, croyez-le ou pas, sera remplacé par la joie de vivre !

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